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Fait divers : Saint-Denis : une mère boit la bouteille d’eau de son fils, elle meurt intoxiquée au GHB

PlaySafe fait diver saint denis

De plus en plus de victimes du GBL/GHB, et toujours pas de plan national suite au rapport du Pr Amine Benyamina de 2022 et ni de réaction claire de la part de Inter-LGBT.

En France, la vente et la cession au public de la GBL (gamma-butyrolactone) sont strictement réglementées depuis un arrêté du 8 septembre 2011, que ce soit en tant que matière première ou dans des produits manufacturés contenant une concentration supérieure à 10 % ou un volume de plus de 100 ml (source). Les sanctions pour la vente ou la cession de GBL au public peuvent aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. Malgré cette interdiction, il est encore possible de se procurer de la GBL sur des sites étrangers qui livrent en France. Nous ne cessons de la répéter à l’ARCOM ou autres interlocuteurs.

Nous avons quelque espoir d’un meilleur encadrement de la vente du solvant industriel qu’est la GBL avec la loi proposée par Mme la Députée (EPR) Brigitte Liso du Groupe d’études VIH/SIDA et d’une adaptation de notre système de santé au développement de la consommation des drogues de synthèse. Pendant ce temps, Amazon.fr continue de vendre des pipes à cr.ck sans faire de prévention…

Les victimes ont tendance à se diversifier. Auparavant, seuls les clubbers pouvaient boire une bouteille d’eau minérale contaminée ramassée sur le dancefloor, comme cela fut le cas en février 2018 à la Kindergarten. Aujourd’hui, la mère d’un usager, dont on ignore tout encore, en est victime.

Info Le Figaro

Suivez les travaux du Groupe d’études VIH/SIDA de l’Assemblée Nationale sur le projet de loi pour une stratégie nationale de prévention sur le Chemsex

Author

Christophe Vix-Gras

Secrétaire de l'association PLaySafe

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